La Promenade des Russes – V. Olmi : Dans l’ombre d’Anastasia Romanov

2016-01-19-10-28-56L’autrefois, je regardais le dessin animé d’Anastasia (qui au passage est sublime) et je me suis rendue compte que cette période de l’histoire et notamment l’histoire Russe, j’en savais pas grand chose alors qu’elle est riche et très intéressante. Ma curiosité sur les Romanov a donc été piqué et ma mère m’a conseillé ce petit livre qui fait planer leur ombre sur la vie d’une jeune fille et de sa grand-mère. En plus de ça, j’ai vu dans les parutions de janvier du livre de poche un livre sur les Romanov qui va finir dans ma PAL sous peu. Bref, j’espère que vous êtes autant curieux que moi sur la période car je risque de vous faire part de ces découvertes !

J’ai donc commencé ma lecture de La Promenade des Russes de Véronique Olmi avec beaucoup d’enthousiasme et de curiosité. Il s’agit donc de l’histoire d’une petite fille et de sa grand-mère. La grand-mère, qu’elle appelle Babouchka, est arrivée de Russie après le massacre des Romanov en France et s’est installée à Nice comme beaucoup d’autres comme elle. A ce moment là, elle était enceinte de la mère de la petite fille Sonia (ou Sonietchka). La mère de Sonietchka a du mal à rester en place et part régulièrement pour de plus ou moins longues périodes laissant la petite à Babouchka. C’est Sonietchka qui nous raconte son histoire, la relation forte qui l’unit à sa grand-mère et à cette Russie qu’elle ne connaît que de nom. Babouchka est obsédée par Anastasia, la fille disparue des Romanov, et elle semble détenir un secret qu’elle pourrait emporter dans la tombe.

Ce petit livre est particulièrement poignant malgré ses 200 pages. Il arrive à nous émouvoir avec beaucoup de simplicité et de force. Par les yeux de cette enfant, on ressent le traumatisme qu’a été cette révolution de Russie, en particulier pour la classe aristocratique. Comme toute révolution, elle a été sanglante et il y a toujours des perdants. La grand-mère, en vieillissant, devient de plus en plus obsédée par cette phase de sa vie tandis que sa petite-fille témoin de cette obsession n’ose pas vraiment en demander la raison et vit en s’imaginant ce qu’il peut y avoir autours. On y découvre aussi ce sentiment de déracinement que Sonietchka ressent : ni assez française, ni assez russe.

J’ai vraiment été surprise de découvrir une auteure avec laquelle les sentiments transparaissent avec autant de simplicité et de facilité. Rien n’est forcé, tout coule le plus naturellement du monde et j’ai pris beaucoup de plaisir à passer un moment avec Sonietchka et Babouchka. D’ailleurs, je vais peut-être me pencher un peu plus sur l’oeuvre de Véronique Olmi car j’ai beaucoup aimé sa plume.

En attendant, je lui mets 4 birdybooks, ce n’est pas un coups de cœur (je suis difficile en coups de cœur) mais c’est un excellent livre que je vous conseille chaudement si vous aimez les livres sentimentaux et/ou l’histoire de Russie. On y trouve beaucoup d’honnêteté dans les sentiments.

7 réflexions sur “La Promenade des Russes – V. Olmi : Dans l’ombre d’Anastasia Romanov

  1. Je suis passionnée par la Russie, alors ce livre pourrait beaucoup me plaire ! Je le note.
    J’espère que tu aimeras tes découvertes sur les Romanov. L’histoire de la Russie est passionnante. Sur les Romanov, je te conseille le livre Les Romanov d’Hélène Carrère d’Encausse, une spécialiste du sujet 🙂

    Aimé par 2 personnes

    • Ah oui si tu aimes la Russie, ce livre est vraiment sympathique, sans être de l’histoire pure, il y a une ambiance bien ancrée dans cette période de l’histoire.
      J’ai craqué il y a peu sur ce livre d’Hélène Carrère d’Encausse ! Si tu me dis qu’il est bien en plus, je suis rassurée sur la qualité des recherches 🙂

      Aimé par 1 personne

Répondre à vagueculturelle Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.