La machine de Léandre – Alex Evans : domaine d’étude, la magie

41Hymbjgu+L._SX342_BO1,204,203,200_Je remercie les éditions ActuSF pour la découverte de ce roman.

Dans le cadre de mon partenariat avec les éditions ActuSF, j’ai pu découvrir La machine de Léandre d’Alex Evans. J’avais déjà entendu parler de cette autrice avec Sorcières Associées mais je n’avais encore jamais eu l’occasion de découvrir sa plume. J’étais donc vraiment curieuse lorsque j’ai entendu parler de son dernier roman qui sortait en septembre dernier. Vous connaissez mes faiblesses : quand on me dit « steampunk », je redresse immanquablement la tête, soudain très intéressée.

Résumé : Constance Agdal est une excentrique professeure de sciences magiques qui n’aspire qu’à une chose : se consacrer entièrement à ses recherches pour oublier le passé qui la hante. Mais quand des démons se matérialisent au beau milieu de la ville, qu’un incube envahissant se prend d’affection pour elle et que son nouvel assistant agit de façon particulièrement étrange, Constance doit sortir de sa réserve… d’autant que son collègue, l’éminent Professeur Dowell, a disparu alors qu’il tentait de recréer une fabuleuse machine à magie d’après des plans vieux de plusieurs siècles. La jeune femme le remplace au pied levé en collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu’énigmatique, mais rien ne se passe comme prévu. Quel terrible secret se cache sous le capot de cuivre de la fameuse machine ?

La première chose à savoir concernant La machine de Léandre, c’est qu’il s’agit d’un court roman. J’avoue avoir été surprise quand je l’ai découvert (alors que je n’ai rien contre les romans courts !), mais c’est surprenant quand on ne le sait pas. Le roman est suivi d’une nouvelle La chasseuse de livres, qui aurait pu donner lieu à un roman court également, puis une interview d’Alex Evans de quelques pages. Ceci étant dit, je peux vous parler un peu plus en détails de ces deux histoires.

Le grand malheur des romans courts c’est que le lecteur reste sur sa faim (comme l’auteur). J’en ai moi-même fait les frais avec Les tribulations d’une Princesse Faërique. Lorsque l’on plante un nouvel univers, qu’il nous plaît et qu’on n’y met tout un tas de choses bien sympathiques dedans, on n’a finalement pas le temps de le développer. Avec La machine de Léandre, je me suis retrouvée du côté de la lectrice qui en voulait plus, beaucoup plus ! Plus que le personnage de Constance en proie à ses doutes avec ses qualités intellectuelles et ses faiblesses humaines survolées, c’est de l’univers que l’on s’abreuve. Un univers où la magie est étudiée à l’université, une science comme une autre ! Un univers où la magie n’est pas toujours présente, où les dimensions parallèles sont pleines de démons qui n’attendent peut-être qu’une chose : déferler sur celui que l’on connaît. J’ai aimé découvrir tout ça et bien heureusement, l’interview nous apprend que Sorcières Associées et d’autres romans de l’autrice se déroulent dans ce même univers ! Ouf, je vais aller explorer ça avec grand plaisir.

Je regrette toutefois que le personnage de Léandre ne soit pas plus développé. Tout comme celui d’Albert. Honnêtement, ils ont beau être très différents tous les deux, ils ont un petit côté attachant et j’aurais aimé en apprendre un peu plus. Mais qui sait, l’autrice ne semble pas en avoir fini avec Grande Courbe et Tourmayeur !

La chasseuse de livres m’a tout particulièrement parlé car on suit une jeune princesse, Cassandra, qui part à l’aventure pour rechercher des artefacts magiques (des livres, bingo !) J’ai passé mon enfance à fantasmer sur Indiana Jones et me prendre pour Sidney Fox l’aventurière, alors comment vous dire que un personnage qui déniche des livres dans des ruines, ça me parle bien comme il faut. Et encore une fois, j’aurais bien aimé passé beaucoup plus de temps avec cette histoire. Ou du moins avec la chasseuse de livres, peut-être sur d’autres ouvrages mystérieux à dénicher !

Lire ou ne pas lire : La machine de Léandre d’Alex Evans ?

Si l’univers d’Alex Evans vous rend curieux mais que vous n’avez pas encore osé franchir le cap, si vous aimez la magie, l’archéologie, le steampunk et les héroïnes qui ne font rien comme tout le monde, La machine de Léandre est une excellente introduction à l’univers de l’autrice selon moi. Certes, le lecteur reste un peu sur sa faim mais avec l’envie irrépressible d’aller fouiner dans sa bibliographie. Autant vous dire que je vais sortir Sorcières Associées de ma liseuse dès que je le pourrais (ce sera une de mes lectures prioritaires de début 2020 pour sûr!)

Connaissez-vous déjà l’univers d’Alex Evans ? Est-ce que vous aimez les romans courts et les nouvelles ?

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