ACTUALITE | Les Tribulations d’une Princesse Faërique

Hello les Earl Grey’s !

Cela fait un petit moment que je n’ai pas posté sur le blog. Mon chat est malade depuis mi-août et je n’ai pas trouvé de temps à consacrer ici entre l’inquiétude, la surveillance et les rendez-vous chez le vétérinaire. Mais une nouvelle routine s’installe tout comme l’automne fait sentir de plus en plus fortement son arrivée. Je profite de mon actualité d’autrice pour reprendre les publications.

Eh oui, c’est aujourd’hui que sort mon premier court roman : Les Tribulations d’une Princesse Faërique aux éditions Gloriana. Il fait partie de la collection Princesse au format Vicky de la maison d’édition. Huit autrices se sont prêtées au jeu et nous avons beaucoup aimé nous amuser avec ce thème des Princesses (il paraît qu’elles ont toutes leur petit caractère d’ailleurs !). Les romans sont indépendants, vous pouvez lire les 8 comme seulement 5 ou même 1 seul.

Les Tribulations d’une Princesse Faërique

68359739_1923300857769492_3631681593669582848_n172 pages
Papier : 11€
Numérique : 1,99€

Résumé : Denaë Silentdawn est l’héritière du trône de Faëlinell, le Royaume des Faës. Forcée à un mariage politique, elle s’enfuit par un tertre avec sa dame de compagnie et meilleure amie, Séléniaë. Près de 20 ans plus tard, Denaë est devenue une médium réputée qui officie lors des soirées de Sir Allister qui l’a prise sous son aile. A Londres, tous connaissent Lady Silentdawn et le beau monde se bouscule pour la rencontrer. De loin, le cousin et enquêteur privé de Sa Majesté, August d’Este l’observe, fasciné par le mystère autour d’elle. Quand la Reine Victoria fait appel à lui à cause d’un fantôme hantant les serres royales de Kew Gardens, August s’y rend et subit une attaque de l’esprit. Il convient avec sa cousine de la nécessité de solliciter les compétences de Lady Silentdawn…

Vous pouvez commander la version papier sur Amazon mais aussi chez votre libraire (la maison d’édition est répertoriée par leur logiciel) et la version numérique sur vos plateformes habituelles !

Retrouvez les sept autres Princesses :

  • Les Tribulations d’une Princesse Rebelle – Amélie Cresson
  • Les Tribulations d’une Princesse Audacieuse – Laëtitia Arnould
  • Les Tribulations d’une Princesse Trop Frileuse – Ophélie Pemmarty
  • Les Tribulations d’une Princesse Vagabonde – Marie Laurent
  • Les Tribulations d’une Princesse Improbable – Mary G. Ash
  • Les Tribulations d’une Princesse en Fac de Lettres – Véronique Casanova
  • Les Tribulations d’une Princesse Hyperconnectée – Marine Noirfalise

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La Machine à explorer le temps – Herbert George Wells : classique et précurseur du genre

41SSQq-zHqL._SX301_BO1,204,203,200_Ce mois-ci le Hold My SFFF challenge du Charmant Petit Monstre et Pretty Rosemary avait pour thème les voyages dans le temps. Ni une ni deux, je me suis procuré ce classique que je n’avais encore jamais lu : La Machine à explorer le temps de H.G. Wells. C’était l’occasion où jamais et je ne regrette pas ce choix. Non content d’être un classique, ce court roman met en place tous les codes du genre que nous connaissons, que les auteurs ont par la suite repris pour mieux s’en éloigner aujourd’hui.

Résumé : «Je vis des arbres croître et changer comme des bouffées de vapeur ; tantôt roux, tantôt verts ; ils croissaient, s’étendaient, se brisaient et disparaissaient. Je vis d’immenses édifices s’élever, vagues et splendides, et passer comme des rêves. Toute la surface de la terre semblait changée – ondoyant et s’évanouissant sous mes yeux. Les petites aiguilles, sur les cadrans qui enregistraient ma vitesse, couraient de plus en plus vite. Bientôt je remarquai que le cercle lumineux du soleil montait et descendait, d’un solstice à l’autre, en moins d’une minute, et que par conséquent j’allais à une vitesse de plus d’une année par minute ; et de minute en minute la neige blanche apparaissait sur le monde et s’évanouissait pour être suivie par la verdure brillante et courte du printemps.» 

Ce ne sera peut-être pas une très longue chronique. Les qualités de ce roman se décrivent en peu de mots finalement. Forcément, avec un regard contemporain, La Machine à explorer le temps a vieilli. Il y a quelques expressions, notamment au début, qui m’ont fait tiquer. Le XIXe siècle était ainsi fait que l’on opposait les « civilisés » des « non-civilisés ». Ce sont aujourd’hui des concepts totalement dépassés, on est d’accord. J’ai pu passer dessus assez facilement car ces expressions et sous-entendus ne reviennent pas à chaque page. En outre, le schéma narratif est classique, on sait à l’avance le déroulement des actions mais c’est une chose qui ne m’a pas dérangé. J’avoue que même dans les romans contemporains, ça ne me dérange pas plus que ça car j’attache plus d’importance aux personnages qu’à l’intrigue. Comme je sais que c’est un critère pour certain.e.s d’entre vous, je le mentionne tout de même.

En dehors de ce schéma classique, je salue tout de même la plume de H.G. Wells particulièrement agréable à lire. J’avoue que je m’attendais à plus complexe (du style de R.L. Stevenson, que j’adore mais dont on sent bien le style XIXe) mais non. Sans être totalement moderne, l’écriture est beaucoup plus fluide que d’autres auteurs du XIXe siècle avec des actions qui s’enchaînent régulièrement et qui évitent de tomber dans le catalogue qu’affectionne notre cher Jules Verne (cœur Jules). De fait, les 170 pages de lecture passent toutes seules.

H.G. Wells, tout comme Jules Verne, sont considérés comme des précurseurs de la littérature de l’imaginaire et pour cause. On retrouve dans La Machine à explorer le temps tous les ingrédients nécessaires à la thématique. Durant ma lecture, je me suis retrouvée en enfance, à l’époque où je regardais tous ces films adaptés de ces classiques de l’imaginaire. Vous y trouverez donc :

  • Le récit d’un explorateur
  • Une machine étrange et incroyable
  • Une civilisation humaine bien différente de celle que l’on connaît
  • Des créatures effrayantes qui menacent l’explorateur et sa machine
  • Un lien sentimental entre le voyageur du temps et une « autochtone »

Décidément, tout est là. J’ai été vraiment surprise de voir à quel point ce roman pouvait être une base solide en terme d’élément et de narration pour un récit de voyage temporel. Bien que plus subtils dans les Jules Verne, on les retrouve tout de même. Je crois que ce qui fait de ce roman une si belle leçon d’écriture de l’imaginaire, c’est le fait qu’il soit court. En 170 pages, il est facile de décortiquer avec précision chaque élément de construction.

Lire ou ne pas lire : La Machine à explorer le temps de Herbert George Wells ?

Si comme moi, vous aimez l’imaginaire, que vous aimez le XIXe siècle et que vous aimez les classiques, il y a assez peu de chance que vous n’aimiez pas La Machine à explorer le temps de H.G. Wells. Sauf si vous n’accrochez pas au style de l’auteur (ça arrive parfois), pour moi ce roman a eu côté régressif que j’ai savouré, me replongeant dans les récits que j’aimais enfant. Mais en tant que lectrice confirmée et autrice, il m’a fait sourire tant le schéma narratif est apparent. Vous l’avez déjà deviné, j’en suis certaine, j’ai adoré cette lecture et peut-être que je le relirais même un de ces jours !

Avez-vous déjà lu des romans de H.G. Wells ? Aimez-vous les classiques de l’imaginaire ? Lire Wells m’a donné envie de me replonger dans Jules Verne (heureusement, je n’ai pas encore tout lu !)

Les Ombres d’Esver – Katia Lanero Zamora : entre rêve et réalité

41afk8od9hLEn cette veille de Noël, je prends quelques minutes pour partager avec vous mon avis de lecture sur Les Ombres d’Esver. Je remercie les éditions NAOS et ActuSF pour cette découverte qui m’a vraiment emballée. L’autrice nous offre un roman gothique frissonnant et réussi avec les aventures en terre d’Esver. Je vous laisse d’abord le résumé, une des premières choses à avoir attiser ma curiosité après la superbe couverture.

Résumé : Amaryllis, 16 ans, n’a jamais connu que la maison où elle est née, le domaine d’Esver, reculé, magnifique, mystérieux. Dans ce manoir où elle vit seule avec sa mère, elle étudie la botanique avec l’espoir d’en faire son métier, malgré des nuits hantées par de drôles de rêves… Le jour où elles reçoivent une lettre du père annonçant la vente du domaine et le mariage de force d’Amaryllis à un de ses associés, tout bascule. Derrière les portes fermées d’Esver, la jeune fille trouvera-t-elle de quoi échapper à son destin ?

Les Ombres d’Esver font partie intégrante de ces romans où je n’ai pas grand chose à dire dessus. Non pas qu’il soit mauvais (ceux-là, on peut en parler longtemps) mais il est bon. Très bon. Tout me plaît. Et j’ai toujours peur d’avoir l’air un peu trop enthousiaste quand j’aime tout dans un livre. Mais qu’est-ce que je peux bien y faire ? Je suis le cœur de cible de ce roman et je ne saurai dire mieux. Mais je vais quand même essayer…

Le Gothique. J’aime beaucoup les romans gothiques. Historique avec un brin (ou un peu plus) de frissons à ressentir durant la lecture. Même si je n’en ai pas encore lu beaucoup, c’est clairement un genre que je vais avoir plaisir à découvrir tout au long de ma vie. Ici, on est en plein dedans. Le roman se déroule en France à une date indéterminée, mais on ressent toute l’ambiance XIXe que l’on retrouve dans des films tels que Crimson Peak, Sleepy Hollow, From Hell et compagnie. L’autrice nous plonge dans cet univers historique dans une vaste maison au milieu d’un domaine étrange qui devient un des personnages principaux du récit. Au fil des pages, l’angoisse et le suspense qui président les rêves d’Amaryllis se dévoilent et m’ont fait frissonner à plusieurs reprises. Pari réussi pour l’ambiance !

Les personnages. Dans ce roman, on a très peu de personnages finalement. La mère, la fille, la maison. Autour d’elles gravitent des ombres plus ou moins importantes mais qui, finalement, ne restent que des seconds à l’histoire. Amaryllis et sa mère sont particulièrement réussies avec de véritables émotions, des convictions, un passé sombre et intrigant. Même si j’avais deviné l’un des twist dès les premiers chapitres, je n’ai pas boudé mon plaisir de découvrir le développement de leur histoire. La plume de l’autrice est juste, fluide et le roman a un petit côté page turner qui m’a bien plu laissant le lecteur douter régulièrement à propos de la santé mentale des personnages. Rêve ? Réalité ? Folie ?

Lire ou ne pas lire : Les Ombres d’Esver de Katia Lanero Zamora ?

Forcément, je conseille Les Ombres d’Esver tout particulièrement si vous partagez les même goûts que moi en terme de littérature et sujets de prédilection : historique, XIXe, gothique, imaginaire. Si vous aimez les films comme Sleepy Hollow ou Crimson Peak, si vous aimez globalement l’univers de Tim Burton à sa plus belle période, si vous aimez naviguer entre les rêves, les cauchemars et la réalité, si vous aimez flirter avec la folie… Ce livre est indéniablement fait pour vous et même si ce n’est pas forcément un coup de cœur, ce sera pour vous une lecture assurément plaisante. Pour ma part, j’ai adoré me plonger dans l’univers d’Esver et ses ombres, malgré quelques scènes un peu longues, j’ai passé des heures agréables avec Amaryllis.

Vous l’avez déjà lu ? Repéré ? Vous en aviez entendu parlé ou pas du tout ? Dites-moi tout !

Et en attendant de nous retrouver, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année et Joyeux Noël !

Une bonne âme – Audrey Perri : une belle plume pour ce fait divers victorien glaçant

IMG_20171231_121812_504Lorsque j’ai croisé le résumé de Une bonne âme, je savais déjà que j’allais lire ce livre tôt ou tard. En plus, il s’agit du premier roman d’une collègue blogueuse, doublement collègue puisqu’elle écrit aussi ! Avec Une bonne âme, le lecteur est bien loin des bons sentiments récurrents dans les romans (et que d’ailleurs j’affectionne). Non. Audrey Perri a choisi de plonger son lecteur dans une misère sombre et sans fond, une misère qui arrache le cœur autant que les larmes de colère d’un Londres victorien caractérisé par l’ultra-riche d’un côté et l’ultra-pauvre de l’autre. Tiens… ce clivage social me fait penser à quelque chose… Mais revenons au livre et à son résumé.

Résumé : Londres, 1899.
Florence Jones, jeune mère célibataire, décide de faire adopter sa fille Sélina, faute de pouvoir la garder auprès d’elle. Elle se tourne alors vers Mrs Hewetson, l’une de ces fermières de bébés qui pullulent dans la capitale et qui affirme pouvoir s’occuper de son enfant. Mais Florence ignore encore que cette femme, loin d’être la bonne âme qu’elle prétend être, est déjà impliquée dans la disparition de nombreux enfants… (Babelio)

Audrey Perri s’est inspirée d’un fait divers victorien pour écrire ce roman. Un fait divers particulièrement noir et sombre à propos des fermières à bébé de l’époque. N’ayant pas l’habitude (ni même la volonté) de lire (et écrire) des récits dont les sujets sont aussi durs, autant dire que je n’étais pas forcément le public cible même si le contexte historique me plaisait. Dès le prologue, le lecteur plonge dans la misère et pratiquement la folie. Ce n’était pas gagné, je ne savais pas si j’allais pouvoir lire jusqu’au bout, si mon cœur allait tenir le choc.

C’est la merveilleuse plume d’Audrey qui m’a permis de découvrir entièrement ce roman et je dois bien avouer que j’ai passé un très bon moment de lecture malgré le sujet difficile. Ce qui a été assez décisif pour moi, c’est la construction du personnage d’Ada. Sa cruauté est compensée par une narration introspective qui dévoile au lecteur tout son passé et qui, de fait, permet de comprendre (ou en tout cas atténuer) son comportement. Certes on trouve quelques répétitions et notamment un tic d’auteur assez récurrent au début (qui finit par disparaître ensuite), mais Audrey Perri a clairement beaucoup de potentiel et de choses à nous montrer.

L’introspection, c’est toute la force de ce roman, à mes yeux. Raconter l’histoire d’une fille-mère qui choisit, par nécessité, de laisser son enfant à une fermière de bébé londonienne n’est pas facile car les rebondissements ne vont pas de soi. L’action se déroule lentement, tout doucement, en prenant son temps, en prenant le temps de comprendre l’état d’esprit des personnages, le pourquoi de leurs choix, leurs doutes. Et c’est appréciable dans la société-zapping dans laquelle on est. Moi-même j’ai tendance à préférer quand l’action est vive et dynamique mais je dois bien reconnaître que prendre son temps est tout aussi bien.

Une bonne âme est avant tout une histoire de femmes. Les hommes jouent un peu les artifices dans ce livre et moi qui râle quand je ne vois pas de personnages féminins dans les romans, pour le coup je suis servie. Je suis tellement bien servie que les caractères et profils des femmes sont divers et variés, loin des clichés que l’on peut trouver parfois.

Lire ou ne pas lire : Une bonne âme d’Audrey Perri ?

Comment ne pas vous conseiller ce premier roman de l’auteure ? Impossible. Il a tous les ingrédients pour pouvoir passer un bon moment. Il faut être au courant que le sujet est difficile mais la plume est agréable à lire et le choix de l’introspection rend le roman agréable à lire et découvrir.
En plus de cela, Audrey Perri n’est autre que la blogueuse Cellardoor alors c’est plutôt chouette de soutenir des collègues. Il semble d’ailleurs qu’elle a annoncé sur son blog récemment qu’un prochain livre est en préparation de publication pour le printemps. Je sais d’ores et déjà que je lirai ce 2e roman, tôt ou tard !!

Alors, vous vous laissez tenter ?

La fiancée du Tsar – Marie Laurent : Romance au cœur de la Russie

IMG_20171214_084751_980J’avais gardé cette lecture de La fiancée du Tsar de Marie Laurent exprès pour le mois de décembre. Quoi de mieux pour attendre Noël qu’une jolie romance russe ? C’était une évidence pour moi et je n’ai pas regretté cette découverte.

Résumé : Saint-Pétersbourg, 1825. La princesse Irina Apraxine, jeune fille gâtée et prétentieuse, se prend de passion pour le tsar Alexandre Ier. Mais ce dernier, époux fidèle et souverain mystique, repousse ses avances. Qu’à cela ne tienne ! Elle le suit jusqu’à Taganrog en Russie méridionale, où il meurt inopinément. Irina refuse de croire à cette disparition et entame un long périple pour le retrouver, entraînant à sa suite Anatole, un jeune soldat éperdument amoureux. Entre un idéal inaccessible et un homme de chair et de sang, qui choisira-t-elle ? (Babelio)

La fiancée du Tsar offre une belle histoire agréable à lire. J’ai découvert la plume légère de Marie Laurent et les détails apportés à propos de la culture slave. C’est sans doute ce que j’espérais dans cette lecture : être plongée dans un univers, des codes, un vocabulaire différent et le roman a répondu à mes attentes. J’ai aimé découvrir des noms de plats que je ne connaissais, ainsi que d’autres qualifiants des objets du quotidien. Cela plonge le lecteur dans l’ambiance immédiatement.

Grosse surprise : l’héroïne de l’histoire. Irina n’est vraiment pas un personnage attachant, imbue d’elle-même, hautaine, méprisante, pas spécialement bienveillante bref totalement snob avec ceux qui sont d’un rang inférieur (à savoir tout le monde puisqu’elle est une princesse). La surprise réside dans le fait que malgré ce personnage horripilant, je me suis quand même attachée à son histoire. D’habitude, j’ai du mal avec les personnages antipathique car je n’arrive pas à les comprendre mais ici, pas de problème. Avec du recul, je pense que son obsession pour le Tsar me l’a rendu plus sympathique car je la plaignais un peu… Je n’en dis pas plus pour ne pas vous spoiler.

Lire ou ne pas lire : La fiancée du Tsar de Marie Laurent ?

Il s’agit d’une belle histoire qui campe à la fois une romance et une sorte de voyage initiatique puisque l’héroïne va mûrir durant cette échappée. Je me suis retrouvée en pleine Russie et j’ai apprécié cette découverte. La plume est agréable à lire en plus de ça alors, pourquoi se priver ? La version numérique est d’ailleurs en promotion cette semaine si jamais vous êtes tenté de le lire cet hiver !