Lectures prévues | Mars 2018

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Coucou les Earl Grey’s,

Quel mois de février décidément ! Je n’ai pas touché terre et vous vous en êtes peut-être rendu compte car je n’ai pas eu le temps de rédiger de chronique ces deux dernières semaines. J’espère néanmoins parvenir à dégager un peu de temps ce mois-ci (du moins en début de mois, car la fin risque d’être overbookée également avec Livre Paris et le festival du cinéma de ma ville que je fais comme chaque année). J’ai toutefois la chronique de LoveStar à vous proposer et, quand même un petit bilan du mois de février.

En attendant, je vous propose de retrouver ma petite PAL prévisionnel pour ce mois de mars dont deux SP (que vous retrouverez donc forcément sur le blog d’ici peu). Encore une fois, j’espère pouvoir lire plus que ça, mais rien n’est moins sûr ! Déjà, ce serait pas mal.

Un bon parti – Curtis Sittenfeld

41T9g6TyqFL._SX304_BO1,204,203,200_Premier SP reçu via Babelio et les éditions Presse de la Cité que je remercie tout deux. Il s’agit d’une réécriture contemporaine d’Orgueil et Préjugés de Jane Austen et ayant déjà un peu commencé cette lecture, elle est prometteuse : frais, léger, sans prise de tête.

Résumé : La tension est palpable chez toutes les mères de Cincinnati : Chip Bingley, beau médecin, célèbre participant d’une émission de téléréalité, vient de s’installer en ville et… c’est un cœur à prendre. Elizabeth, de passage pour aider sa mère après l’accident de son père, se fiche bien de tous cette agitation, d’autant que Chip est toujours accompagné de son insupportable et suffisant collègue, Fitzwilliam Darcy. Elle tente de redresser les finances familiales en dépit d’une mère qui utilise le shopping en ligne comme psychothérapie et de ses trois sœurs qui vivent encore au crochet de leurs parents dans une maison qui part à vau-l’eau. Mais elle doit aussi veiller sur son père, qui préférerait s’enfiler un bon steak plutôt que de respecter les recommandations du médecin, et sur sa sœur Jane, en train de succomber au charme, ennuyeux mais certain, de Chip.

Traité de la mort sublime – Daniel Salvatore Schiffer

41nHZ0YTqvL._SX362_BO1,204,203,200_Deuxième livre reçu via Babelio et Alma éditions. Rien que la couverture, vous savez déjà que j’étais tentée par ce livre. Même si je ne suis pas forcément curieuse des livres traitant de la mort, il s’agit (entre autre) de celle de David Bowie, ce qui prend un intérêt tout autre en liant la mort à l’art. L’art et la mort. Sans doute un sujet que bon nombre d’artistes, quel que soit leur domaine de prédilection, ont exploré pour en découvrir les mystères.

Résumé : Bouleversé par Blackstar, le dernier CD de David Bowie, un philosophe rouvre le dossier du dandysme. Faire de sa vie et de sa mort une œuvre d’art. Tel est le secret d’une  » sublime attitude « . » Est sublime ce en comparaison de quoi tout le reste est petit « . Ainsi parla Emmanuel Kant, nous rappelle Daniel Salvatore Schiffer. Comprenons : depuis Socrate on estimait que le Beau pouvait se définir clairement, de façon précise et bien réglée. Il existait un Beau idéal, harmonieux, proportionnel, codifié. Voici qu’Emmanuel Kant (qui n’était pas un fantaisiste) nous dit autre chose. Il parle du  » sublime « , de ce qui est placé  » très haut « . Le sublime, c’est une force qui va, sans mesure. Le sublime, ce n’est pas forcément beau ; le sublime, c’est grand.
Touché de plein fouet par l’album Blackstar (2016) de David Bowie, le philosophe Schiffer retrouve chez le rocker  » glamourous  » le traitement superbe et désinvolte de la mort qui hante sa propre réflexion. On parlait jadis d’une  » belle mort « , acceptée, cadrée, respectant les règles. De Socrate jusqu’à David Bowie, Schiffer invite le lecteur à méditer autrement sur l’art de mourir. À la manière des dandys.
Dandy suprême, Bowie fait de sa vie une œuvre d’art, et, de sa personne, une œuvre d’art vivante. Et sa mort fut une autre œuvre d’art. Sublime, forcément sublime, eût dit Marguerite Duras. L' » informe  » ou le  » difforme  » – le  » laid  » – peuvent acquérir en art, lorsqu’ils se voient  » sublimés  » par le génie de l’artiste, une valeur de transcendance.
Unissant l’art et l’esthétique, le Traité de la mort sublime se situe aux confins de la philosophie, de la littérature (roman et poésie) et de l’art (esthétique). Généreux, foisonnant, Daniel Salvatore Schiffer célèbre – de manière paradoxale et réjouissante – un dandysme métaphysique. Son manifeste, nourri d’exemples, est aussi une anthologie, riche en découvertes. Outre les maîtres de la philosophie et de la littérature – de Platon à Levinas, de Baudelaire à Cocteau – on appréciera sa joyeuse incursion dans le domaine de l’art, y compris moderne et contemporain, à travers, notamment, Andy Warhol, Luchino Visconti, Leonard Cohen, Serge Gainsbourg, Bashung, Barbara…

La dernière impératrice – Daisy Goodwin

51fGQiwOLVL._SX307_BO1,204,203,200_Parce qu’il me faut aussi me préparer à Livre Paris et que ce livre m’attend gentiment depuis un an dans ma PAL, qu’en plus de ça j’adore la plume de cette auteure, j’ai décidé de m’y mettre pour de bon ! J’avais lu La dernière impératrice l’an dernier avec lequel je m’étais régalée.

Résumé : Cora a plusieurs cordes à son arc : elle est belle, pleine d’esprit et héritière d’une fortune colossale. Mais sa mère rêve de la seule chose qu’elle ne pourra pas lui acheter en Amérique : un titre de noblesse. Envoyée de l’autre côté de l’Atlantique, Cora fait forte impression auprès de l’aristocratie anglaise et rencontre un bon parti. Mais la jeune femme a tôt fait de déchanter. Ce monde impitoyable regorge de pièges et de trahisons susceptibles de provoquer la chute de cette délicieuse Américaine…

Confessions d’un automate mangeur d’opium – Fabrice Colin et Mathieu Gaborit

61fE1hCKmBL._SX331_BO1,204,203,200_Comment résister à un Mois du Cuivre Bragelonnien qui paraît en version poche ? Impossible. Il faut dire que je n’ai même pas essayé une micro-seconde. Ayant adoré Arcadia de Fabrice Colin dans la même collection, il était inévitable que je me jette sur cet automate mangeur d’opium. Certaine à 99,99999% d’adorer ! Attention, coup de cœur !

Résumé : Paris, 1889…
L’industrie, portée par la force de l’Éther, a révolutionné le monde. Le ciel bourdonne de machines volantes, les automates sont partout qui agissent au service des hommes, hommes qui communiquent entre eux par téléchromos d’un continent à un autre.
Dans cette ville moderne où s’ouvre une éblouissante Exposition Universelle, une jeune comédienne, Margo, aidée de son frère psychiatre, enquête sur la mort mystérieuse de sa meilleure amie et d’un singulier personnage créateur de robots…
Écrites à quatre mains par deux jeunes auteurs incroyablement doués, ces Confessions d’un automate mangeur d’opium sont un bonheur d’imagination et de virtuosité littéraire, à découvrir au plus vite.

 

14 réflexions sur “Lectures prévues | Mars 2018

    • Ahah ça marche ! Ce sera avec plaisir parce que découvrir le Steampunk dans de bonnes conditions et avec le bon ouvrage c’est pas forcément évident ! L’autre livre de Fabrice Colin, Arcadia, beaucoup trop perché pour commencer par exemple ^^

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  1. Ca te dit une petite lecture commune pour Confesssions d’un automate ?
    Je vais quand-même vérifier que je l’ai mais il me semble que je l’avais acheté lors de la dernière opé Bragelonne.

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  2. J’ai hésité à me jeter sur Confessions d’un automate mangeur d’opium aussi mais la raison m’a fait reculer… Je sens que ta chronique va me faire changer d’avis et je ne tenterai pas de résister non plus :3

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  3. J’aima beaucoup la couverture « D’un bon parti » ! Du coup ta chronique risque de déclencher un achat impulsif 😉
    J’ai « Confession d’un automate mangeur d’opium » dans ma PAL, je suis très curieuse de ton avis 🙂

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  4. Coucou Gaëlle !
    De bonnes lectures en perspective, j’ai hâte de lire tes chroniques ! 😉 ‘La dernière impératrice’ est dans ma bibliothèque et ton avis me rend encore plus curieuse de le découvrir ^^ Passe une belle journée, bisous ❤

    Sue-Ricette

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