Merci aux éditions Plumes Blanches pour la découverte de Salem de Sandra Triname.
Ayant croisé de nombreuses critiques élogieuses à propos de Salem, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai commencé cette lecture. Un enthousiasme qui s’est essoufflé au fur et à mesure que les pages défilaient sous mon nez. Malgré les qualités du récit, j’ai eu bien du mal à rentrer dans cette histoire. Je vous explique pourquoi.
Résumé : 1692. Salem, État du Massachusetts aux États-Unis.
Accusées de pratiques magiques, de nombreuses personnes sont alors mises à mort. Innocentes ou coupables ? Qui méritait réellement la potence ? De nos jours, alors que Max évite de peu la mort, la voilà sous l’emprise de songes qui semblent tous venir d’une époque lointaine où la sorcellerie et les démons hantaient l’imaginaire du commun des mortels.
Quel lien peut alors unir Max à un procès vieux de plusieurs siècles ? (Babelio)
Soyons honnêtes. Entre nous, cette histoire n’a quasi rien à voir avec la sorcellerie. Pourquoi Salem ? Pourquoi un résumé qui nous le laisse penser ? Mystère. Bon, avec les chroniques que j’avais lues, je savais qu’on se situait plus dans la Bit-lit (côté lycan) mais je ne pensais pas la sorcellerie absente à ce point-là. Quel dommage. On sent pourtant une volonté de la part de Sandra Triname pour insérer de petites choses. Malheureusement, j’ai trouvé cela insuffisant à mon goût. Cela dit, une fois que je me suis aperçue que l’on se trouve dans de la bit-lit lycan et pas tellement sorcière, j’ai mis ça de côté pour me plonger dans l’histoire.
Mais toujours rien. A peine je rentrais enfin dans le récit qu’une coquille venait me perturber l’oeil et l’imagination. C’est terrible à quel point ce genre de petites choses, totalement insignifiantes, peut gâcher une lecture. Terrible. Vous me direz, ce n’est pas entièrement la faute de l’auteure, et vous aurez raison. J’évite de m’énerver mais lorsque l’on trouve plus de coquilles dans un texte de maison d’édition qu’un texte auto-édité, c’est qu’il y a un léger soucis.
Bon. Je mets tout cela de côté car certains lecteurs arrivent à passer outre les coquilles (je les envie sincèrement). J’ai beaucoup aimé l’entrée en matière de Sandra Triname à propos du procès de Salem. Effectivement, on ne connaît pas tous cette partie de l’histoire américaine et c’est intéressant d’avoir un topo rapide sur ce qu’il s’est passé avant de se lancer dans une histoire romancée. Ensuite, j’ai beaucoup aimé le personnage de Max. Même s’il y a assez peu d’originalité dans les sujets abordés et les twists, Max a une véritable personnalité et elle est bien construite. On sent bien la différence entre avant et après le retour de sa mémoire. C’est une femme forte qui ne se laisse pas dicter son comportement par un mâle et c’est appréciable !
C’est de la bit-lit, on trouve forcément de la romance. A mon sens, les scènes de sexes sont inutiles à la compréhension de l’histoire. Ce n’est que mon avis, certains lecteurs apprécient, libre à eux, moi je ne suis pas fan mais je tolère lorsque c’est utile au récit. Cependant, l’histoire d’amour est bien ficelée et romantique. J’ai beaucoup aimé cette partie là d’autant que c’est original d’avoir des personnages principaux d’origine amérindienne. Je suis pour la diversité, pour le coup, c’est vraiment un très bon point du récit.
Malgré quelques incohérences, j’ai quand même trouvé l’histoire sympathique à lire et sur certaines scènes, je n’ai pas vu défiler les pages !
Lire ou ne pas lire : Salem de Sandra Triname ?
Pour résumer, j’ai trouvé Salem assez inégal tant sur le fond que sur la forme. Bien dommage car sincèrement, l’histoire et les idées sont bonnes et font passer un agréable moment. Ce texte gagnerait énormément à être retravaillé pour se situer dans les classiques du genre. Du coup, j’espère bien que Sandra Triname continue à écrire car je sais bien qu’on s’améliore à force d’écrire et je suis sûre que le prochain sera top !
Argh, je te comprends tout à fait : je ne supporte pas les coquilles, ni les fautes d’orthographe. Lorsqu’il n’y en a que quelques-unes, ça va encore, mais dans le cas contraire, ça gâche la lecture.
J’ai déjà été déçue par cette maison d’édition sur ce point, avec la saga Les Oubliés :s.
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Je suis bien d’accord avec toi ^^ »
Je vais tester Le règne du sang de Westley Diguet, j’avais une promo, j’espère qu’il n’y en aura pas autant !
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Moi, je dois encore tester Le porteur de Mort. À voir aussi, donc 🙂
Je croise les doigts 😉
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Je suis contente d’avoir lu ton avis ! Ce livre me tente depuis très longtemps et je pensais que le sujet était la sorcellerie (comme l’indique le résumé) mais s’il y en a peu, je pense que je vais passer mon tour 😦
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J’avoue que si tu attends de la sorcellerie, ce n’est pas vers ce livre qu’il faut te tourner ^^’
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Coquilles et fautes d’orthographe sont rédhibitoires pour moi aussi. Si en plus le titre sert juste à appâter le chaland, ça me laisse en général l’impression d’avoir été flouée…
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Je sais pas si c’est volontaire pour le titre mais bon effectivement pour le coup le résumé n’est pas vraiment en adéquation avec le contenu… c’est dommage car en soi le récit n’est pas non plus mauvais !
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[…] Salem – Sandra Triname : un flop de mon côté […]
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