Le club Vesuvius (Lucifer Box #1) – Mark Gatiss

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Etant donné que Mark Gatiss, c’est une histoire de coeur et que le tome 3 passera forcément par mes mains, voilà un rappel des deux premiers tomes.

Comment dire…. Vous savez que je suis une fan de Doctor Who, alors quand j’ai vu passer un livre dont l’auteur était « Mark Gatiss« , comment ne pas l’acheter ? Son prix ? Peut-être que ça aurait pu m’arrêter… si seulement l’objet n’avait pas été splendide. Parlons-en donc de cet objet : grand format évidemment puisque le livre vient tout juste de sortir pour la première fois des presses françaises en janvier dernier, les couleurs choisies, un magnifique vert sapin mêlé à un bordeaux rehaussé par de la dorure. Sans compter la dorure également sur les tranches du livre et les coins arrondis sublimes. God save the Queen. J’achète.

Me voilà donc avec le premier tome de Lucifer Box entre les mains. Mais en fait, Lucifer Box c’est quoi ? Je dirai plutôt qui. Il s’agit donc du personnage que l’on suivra sous la plume de Gatiss. Pour vous le présenter, j’opterai pour une citation d’un des personnages du roman parce-que c’est très bien résumé : « Et vous ?Qu’êtes-vous donc ? Artiste réputé et dandy raffiné le jour, mais la nuit tombée… gourgandin, sodomite et assassin ! » Vous l’avez peut-être senti, Lucifer Box évolue dans le Londres victorien que j’affectionne énormément. Pour ma part, je le qualifierai d’un savant mélange artistique entre Dorian Gray et James Bond. Vous n’auriez peut-être jamais eu l’idée de mixer ces deux personnages ? Moi non plus. Mais Mark Gatiss a relevé le challenge et s’en est très bien tiré. Pour tout dire, j’ai adoré ce personnage dandy, artiste, légèrement je-m’en-foutiste, allègrement débridé mais avec toujours une élégance superbe.

L’intrigue de ce premier tome n’est pas forcément transcendante mais elle est bien ficelée et possède les bons ingrédients pour passer un bon moment. Des meurtres et des disparitions étranges attirent l’attention des Services Secrets de Sa Majesté et l’enquête va mener notre cher Lucifer de la banlieue londonienne jusqu’à Naples. La plume de Gatiss est loin de celle de Baudelaire mais son style est fluide et se laisse lire avec beaucoup de plaisir et nous fait souvent sourire. Gatiss sème dans toute sa narration (et par l’intermédiaire de son cynique personnage) de l’ironie à laquelle je n’ai pas été insensible.

Mark Gatiss, comme Stephen Fry et John Barrowman, n’est pas du genre à cacher son orientation sexuelle et ça fait plaisir de voir une telle liberté d’expression. Evidemment, ça se retranscrit dans son roman. Son inspiration du modèle Wildien est clairement revendiqué (à tel point qu’il arrive à le caser dans son livre : j’a-do-re !). Bon. Tout ça pour dire que ceux qui n’apprécient pas forcément, ne lisez pas ce livre. Par contre, si vous êtes british maniaque, si vous aimez Doctor Who ou Sherlock (BBC), si vous aimer le XIXe anglais, Londres, la reine Victoria, les bas-fonds de londoniens, Jack L’Eventreur et … vous m’avez comprise. Ce livre est fait pour vous. C’est forcément un coup de coeur pour moi !

12 réflexions sur “Le club Vesuvius (Lucifer Box #1) – Mark Gatiss

  1. J’ai adoré ce livre et partage totalement ton avis : l’intrigue en elle-même n’est pas ce qui m’a tant marquée mais ce personnage, qui m’a inspiré exactement la même comparaison qu’à toi en le découvrant, est vraiment unique, haut en couleurs et très addictif^^

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    • Comme tu le dis, la lecture est très addictive, je crois qu’il fait partie des livres que je lis les plus vite malgré les 300/400 pages ! En même temps, Mark Gatiss est un pur dandy, normal qu’il sache si bien construire un perso avec ce principal trait de caractère 🙂

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    • Je reconnais que le prix est un peu élevé, toutefois, je préfère payer ce prix pour un objet comme nous propose bragelonne avec Le Club Vesuvius, que 25€ pour un grand format classique où il n’y a rien de plus à l’objet. Dans ce cas là, je préfère attendre la sortie poche.

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  2. J’adore la littérature british et la période victorienne. Si une liberté de ton et des préférences totalement assumées ne me dérangent pas en revanche, je ne souhaiterais pas lire un roman qui fixe ces éléments de manière prioritaire.
    Je me tate pour le lire en fait!

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